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Tissu Madras

Robe Madras Créole

ROBE MADRAS CRÉOLES DES ÎLES PARADISIAQUES

Ce n’est qu’au 17e siècle que la France put commencer à s’établir aux Antilles malgré le traité de Tordesillas qui partageait les terres nouvelles entre l’Espagne et le Portugal, à l’exclusion de toutes les autres nations.

La société antillaise se compose alors des colons, des captifs venus d’Afrique  et des autochtones Caraïbes.

LE VÊTEMENT DES FEMMES DE COLONS

Dès le début de la colonisation, la façon se s’habiller joue un rôle social important. Au 17ème et 18 ème siècles, dans le cadre du commerce triangulaire, les soies, les cotonnades comme les  indiennes et les madras, les dentelles  sont importés par les navires de la Compagnie des Indes. Quand les premiers colons s’installent dans les Antilles, leurs vêtements ne sont guère différents de ceux portés en métropole, mais ils vont peu à peu les modifier pour s’adapter au climat tropical, préférant les cotons fins aux riches soieries lyonnaises.

A la ville les tenues empesées sont de rigueur, mais  à la campagne, la femme du colon, pour avoir une plus grande liberté de mouvement porte des déshabillés de taffetas ou de satin de couleur sur de longues chemises de coton blanc. Ces peignoirs préfigurent la gole. Peu à peu ces vêtements libres sortent.

LE VÊTEMENTS DES CAPTIFS ET DES AUTOCHTONES

La tenue des esclaves est tout autre. A la demande de l’église on leur interdit leur quasi nudité traditionnelle pour le port de haillons. Afin d’obliger les maîtres à habiller correctement leurs esclaves, le Code Noir, en 1685, précise que chacun d’entre eux doit obtenir par an, deux habits de toile ou 7,52 m de tissu.

C’est par l’intermédiaire de la domesticité esclave que va se construire durant les deux siècles suivants une identité vestimentaire antillaise. Ces esclaves domestiques, contrairement aux esclaves de jardin ou de plantation, ont une vie étroitement liée à celle de leurs maîtres. Ils en récupèrent les vêtements usagers qu’ils adaptent et transforment se jouant parfois de lois somptuaires très rigoureuses.

Dans cette société de métissage, les gens de couleurs libres s’installent souvent comme tailleurs ou couturiers. Ils créent et inventent la mode créole, mélange de l’élégance africaine et européenne. Certaines femmes de couleurs libres s’affirment, alors, dans cette société en utilisant sans réserve la coquetterie. mais il ne faut pas oublier que la couleur de la peau avec toutes ses nuances du noir au blanc tient lieu des distinctions du rang, du mérite, de la naissance, des honneurs…..

LE COSTUME FÉMININ ANTILLAIS TRADITIONNEL

MATADORE : LE COSTUME JUPE-CHEMISE OU CORSAGE

C’est le costume de la classe de couleur riche, exigeant linge fin et tissus chatoyants aux motifs tissés de fil d’or….Il comprend un jupon blanc à volants brodés ou bordés de dentelles, un corsage de batiste garni de volants de bouillonnés et de ganses. La jupe, très ample peut avoir une queue qui se remonte sur le côté laissant voir le jupon.  Un carré de soie fait office de foulard d’épaule ou de châle. Sur la tête est noué un foulard en madras.

LA GOLE CRÉOLE

Héritage des vêtements amples que portaient les créoles. Il s’agit d’une simple robe blanche en coton ou percale montée en fronces, avec des manches dont la longueur suivra les modes que les femmes enfilent après les cérémonies pour recevoir à leur aise leurs amis tout en gardant leurs bijoux. La gole est adaptée aux nécessités quotidiennes.

La matinée est une déclinaison de la gole. Coupée aux hanches, elle est en deux partie, une tunique courte et une jupe.

LA ROBE  DIT TI COLLET

C’est une robe faite de coton ordinaire, fleuri, à rayure ou à carreaux et de couleurs vives. Elle est serrée à la taille par un foulard, se porte sans jupon.  C’est la tenue des fillettes à partir de 12 ans et des adolescentes….

LA ROBE À CORPS OU GRAND’ROBE

Devenues femmes, les antillaises portent la « grand’robe », appelée en Guadeloupe « robe à corps »Elle apparaît entre la Restauration et le Second Empire. Dans cette robe se chevauchent les tendances du règne de Louis XVI, du Premier Empire et de la Restauration. La partie avant est vague et flottante, alors que le dos est travaillé, dérivé du casaquin à basques. Une ceinture rajoutée permet de retenir la partie flottante de devant et on peut y piquer la jupe, découvrant les jupons.

LES FOULARDS

Le foulard est un carré de soie plié en diagonale. Il peut être uni, imprimé et doit tranché sur la robe. La pointe est bien placée au milieu du dos et les deux bouts sont passés dans la ceinture de la robe.

La visite est une petite cape qui apparaît vers 1930. Portée dans les grandes occasions, elle est assortie aux étoffes du jupon. Elle est bordée d’un volant plissé ou d’un votant de dentelle au fil d’or et est fermée par un ruban de soie.

LES BIJOUX

Les bijoux font partie du costume. Ils sont principalement en or. A la fin du XVIII ème, le bijoux d’or créole est le résultat d’un métissage de culture et de techniques d’orfèvrerie différentes. Il est porté par les femmes de toute classe sociale.

 

Chaine forçat, chaine serpent broche araignée les artisans-orfèvres  s’inspirent de la faune et de la flore des Antilles pour créer colliers, boucles d’oreilles, épingles tremblantes, bracelets en or, sans oublier la Créole, boucle d’oreille en forme d’anneau qui a traversé l’océan pour conquérir la métropole

Le collier grain d’or est un collier évolutif dont les grains peuvent être achetés à l’unité. Le collier peut avoir plusieurs rangs.

Chaussures, éventails et ombrelles viennent compléter la garde robe de l’élégante créole.

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